mercredi 28 décembre 2011

Les enfants des rues


En Haïti, des milliers d’enfants qui sont dans la misère et la mendicité, filles et garçons, défilent quotidiennement dans nos rues. Ces enfants n’ont pas un endroit pour se loger, ils n’ont pas de famille d’accueil, abandonnés à eux-mêmes, ils ne mangent pas à leurs faims, quand ils sont malades ils ne reçoivent pas de soin de santé, dans la majorité des cas ce sont des adolescents, en plus ils sont délaissés par l’État, ce sont ces enfants qu’on appelle les enfants de rues.
Ces enfants sont parfois abusés sexuellement, physiquement, émotionnellement par les adultes. Souvent ils sont obligés de se battre pour se protéger et survivre. L’exode rural, la domesticité sont les premières sources d’approvisionnement de ce phénomène, beaucoup d’enfant envoyés en domesticité chez une tante ou un oncle laisse souvent la famille d’accueil, lorsqu’ils sont victimes de violences corporelles et sexuelles, pour se retrouver dans la rue. L’absence de politique sociale malgré la présence de l’institut de bien-être social ISBER, la non prise en charge de la famille par l’État constituent une autre source d’alimentation. Les catastrophes naturelles qui sont fréquentes dans le pays, ont aussi contribué  à renforcer ce phénomène. L’incapacité économique des familles à prendre en charge leurs enfants, les grossesses prématurés des adolescentes, etc... Sont entres autres quelques-unes des causes de ce problème. Ces enfants lorsqu’ils ne sont pas prise en charge deviennent plus tard des délinquants, des voleurs, des bandits, des kidnappeurs, des éclaireurs pour les bandits, des transporteurs de drogue et d’arme à feu, des consommateurs de drogue. Ils augmentent la mendicité dans nos rues, c’est une situation qui contribue aussi à la dégradation de la famille haïtienne. Cette situation si elle n’est pas résolue peut constituer un frein à l’activité touristique du pays, car ce n’est pas toujours un beau spectacle à voir pour nos touristes.
À Port-au-Prince il y a une lueur d’espoir pour ces enfants, beaucoup d’organisation s’occupent d’eux nous pouvons prendre l’exemple de: Cohan Lakay, le centre d’action pour le développement, Emaus, Timoun kap teke chans yo TIMKATEC, fédération des enfants ayant vécu dans la rue FETJABEN, etc… toutes ces organisations et tant d’autres encore ont compris la nécessité de protéger ces enfants, de les réinsérer dans la société afin de leur garantir un avenir meilleur.

Auteur: Roberto D.