jeudi 17 mai 2012

Les 10 personnalites les plus puissantes au monde en 2012

1- Jennifer Lopez
2- Oprah Winfrey
3- Justin Bieber
4- Rihanna
5- Lady GaGa
6- Britney Spears
7- Kim Kardashian
8- Katy Perry
9- Tom Cruise
10- Steven Spielberg

source: Forbes Magazine

Les ministres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault


Voici la liste des ministres du gouvernement Francais
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault et le president Francois Hollande

• Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères
Pour les primaires, Laurent Fabius avait choisi Aubry et bataillé contre la candidature d'Hollande. Pour sceller la réconciliation, il s'était ensuite vu confier la préparation des cent premiers jours de la présidence. Ancien premier ministre, ancien ministre de l'Économie et des Finances et ancien président de l'Assemblée, il retrouve donc à 65 ans un maroquin.
• Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale
Durant toute la campagne, il a mis en scène l'opposition entre le programme du candidat Hollande sur l'éducation et le bilan de Luc Chatel au ministère. Agrégé de philosophie de 52 ans, Vincent Peillon est passé par le cabinet d'Henri Emmanuelli à l'Assemblée nationale avant de devenir porte-parole du parti socialiste en 2000. Élu député européen en 2004 et 2009, il fut l'un des principaux soutiens de Ségolène Royal en 2007, avant de rejoindre François Hollande pour la primaire.
• Christiane Taubira, garde des Sceaux, ministre de la Justice
Économiste de profession, Christiane Taubira (52 ans) est députée de Guyane, où elle est née, depuis 1993. En 2002, elle s'était présentée à l'élection présidentielle pour le parti radical de gauche (2,32 % des voix au premier tour). En 2001, elle a été rapporteur de la proposition de loi visant à reconnaître la traite négrière et l'esclavage comme crime contre l'humanité.
• Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur
Ce proche de Dominique Strauss-Kahn s'est rapidement rallié à François Hollande, dont il est devenu le directeur de campagne. Ministre chargé des Affaires européennes sous Lionel Jospin entre 1997 et 2002, Pierre Moscovici retrouve à 54 ans un portefeuille ministériel.
• Manuel Valls, ministre de l'Intérieur
Manuel Valls aura donc été préféré à François Rebsamen pour succèder à Claude Guéant au ministère de l'Intérieur. Le costume semble taillé sur mesure pour ce socialiste de 49 ans, jusqu'alors député-maire d'une ville emblématique de la crise des banlieues, Evry et ses quelques 52.000 habitants. Manuel Valls revendique haut et fort la nécessité de préserver l'ordre, et défend notamment le principe de la «sanction immédiate».
» Valls, un pragmatique Place Beauvau
• Cécile Duflot, ministre de l'Égalité des territoires et du logement
Dès le 7 mai, Cécile Duflot annonçait qu'elle était prête à lâcher ses fonctions de première secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts. Son parti avait adopté à 83 % des voix le principe d'une participation des écologistes au gouvernement. Les écologistes sont récompensés. Ils ont été un soutien sans faille de Hollande, se rangeant derrière sa candidature au soir du premier tour et acceptant de voir celui-ci renoncer à des pans entiers de l'accord signé avec le PS.
• Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé
Le choix de Marisol Touraine, 53 ans, fille du sociologue Alain Touraine, sonne comme une évidence. Députée et présidente du conseil général d'Indre-et-Loire, cette ancienne strauss-kahnienne connaît bien les dossiers sociaux. Durant la campagne, c'est elle qui a préparé, au côté de Hollande, le coup de pouce au smic, la conférence sociale avec les syndicats en septembre et le retour à la retraite à 60 ans pour les salariés ayant toutes leurs annuités.
•Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif
Le député de Saône-et-Loire, chantre de la «démondialisation», avait apporté son soutien à François Hollande au second tour de la primaire socialiste. Durant cette campagne, Arnaud Montebourg a assuré le rôle de «conseiller spécial» du candidat, et montré son intérêt pour l'Industrie.
• Nicole Bricq, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie
Depuis le changement de majorité au Sénat en octobre 2011, la sénatrice de Seine-et-Marne est la première femme à occuper le poste de rapporteur général de la commission des finances. Née en juin 1947 en Charente, cette fille d'agriculteurs commence sa carrière au Crédit social des fonctionnaires, avant de travailler aux cabinets de Jean-Pierre Chevènement (ministre de la Défense), puis de Ségolène Royal (ministre de l'Environnement) ou encore de Jean-Paul Huchon (président du Conseil régional d'Ile-de-France). Au PS, où elle a occupé divers postes depuis plus de 30 ans, cette licenciée de droit est devenue spécialiste des questions économiques, puis fiscales.
• Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social
Michel Sapin est un très proche de François Hollande. Ils partagent un goût pour les bons mots et ont une forme de légèreté en commun. Depuis qu'ils se sont rencontrés en 1977, à l'école des officiers d'Angers, ils ne se sont jamais éloignés. Durant la campagne, c'est à lui qu'Hollande a confié son projet. Le député de l'Indre et maire d'Argenton-sur-Creuse fut ministre de l'Économie et des Finances dans le gouvernement Bérégovoy, après avoir été ministre délégué à la Justice sous Rocard.
• Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication
La normalienne de 38 ans, agrégée de lettres modernes, a été, avec Vincent Peillon, la tête pensante du projet culturel de François Hollande. Aurélie Filippetti était donc attendue à ce poste.
• Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire
Ancien directeur de cabinet de François Hollande rue de Solferino, il a toujours fait preuve d'une fidélité sans faille à l'égard de son mentor. Dès 2008, il préside le club «Répondre à gauche», qui servira de rampe de lancement pour François Hollande avant le combat de la primaire. Responsable de l'organisation de la campagne du candidat socialiste, cet ex-professeur d'économie dans un lycée agricole est récompensé pour son dévouement.
• Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
PDG de la Sem Minatec Entreprises, centre européen sur les micro et nanotechnologies, Geneviève Fioraso a été élue en 2007 députée de la première circonscription de l'Isère. Elle est également adjointe au maire de Grenoble et première vice-présidente de Grenoble-Alpes-Métropole. À 57 ans, elle entre au gouvernement après avoir été membre de l'équipe de campagne de François Hollande en charge de l'innovation.
• Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement
D'aucuns considèrent Najat Vallaud-Belkacem comme l'étoile montante du PS. Durant la campagne de François Hollande, l'adjointe au maire de Lyon était porte-parole, et en charge des grands événements de la jeunesse et de la vie associative.
• Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
Ce fidèle parmi les fidèles, qui a soutenu François Hollande dès sa candidature à la primaire, rêvait de la Défense. Ses voeux ont été exaucés. Très au fait de ces questions, il avait déjà pris des contacts en vue du sommet de l'Otan prévu les 20 et 21 mai à Chicago.
• Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique
De retour au gouvernement à 65 ans, après avoir notamment été garde des Sceaux de 2000 à 2002, Marylise Lebranchu est une proche de Martine Aubry. Elle était jusqu'alors députée du Finistère, siégeant à la commission de la défense nationale. Elle briguait également le perchoir de l'Assemblée et laisse ainsi la voie libre à Ségolène Royal.
• Victorin Lurel, ministre de l'Outre-Mer
À 60 ans, il est l'homme fort de la gauche en Guadeloupe, dont il est député et président de région. Responsable de l'Outre-Mer de la campagne présidentielle de Ségolène Royal en 2007, il a repris cette casquette en 2012 pour François Hollande, pour qui il s'était prononcé dès la primaire.
• Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative
Médecin du sport, cette mère de 4 enfants a été conseillère générale de Seine-Maritime de 2004 à 2007. À 49 ans, la députée et maire de Rouen accède à son premier poste ministériel.
• Jérôme Cahuzac, ministre délégué à l'Économie, chargé du Budget
Le président PS de la Commission des finances de l'Assemblée nationale a conseillé François Hollande sur les questions fiscales et budgétaires durant la campagne. Ce proche de DSK, âgé de 59 ans, a fait entendre la voix d'une réduction rigoureuse des déficits.
• George Pau-Langevin, ministre déléguée à l'Éducation, chargée de laRéussite éducative
Née en Guadeloupe en 1948, George Pau-Langevin est avocate de profession. Dans les années 1970, elle défend le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), dont elle prendra un temps la vice-présidence. Élue conseillère du 20ème arrondissement de Paris puis conseillère régionale d'Ile-de-France en 1992, elle rejoint en 2001 l'équipe du maire de Paris Bertrand Delanoë, avant d'être élue députée de Paris en 2007.
• Alain Vidalies, ministre délégué auprès du premier ministre, chargé desRelations avec le Parlement
Avocat de métier, Alain Vidalies est né en 1951 dans les Landes, dont il est élu député pour la première fois en 1988, et réélu depuis 1997.
• Delphine Batho, ministre déléguée auprès de la Justice
La député des Deux-Sèvres de 39 ans était vice-présidente du groupe socialiste à l'Assemblée, chargée de la sécurité. Secrétaire nationale du PS sur ce sujet entre 2003 et 2008, elle conseillait Ségolène Royal pendant la campagne de 2007 avant de devenir porte-parole de François Hollande en 2012.
• François Lamy, ministre délégué auprès de l'Égalité des territoires, chargé de la Ville
Bras droit de Martine Aubry, François Lamy a participé à la campagne de François Hollande en tant que chargé des relations avec le parti. Le député-maire de Palaiseau, né en 1959, est un ancien instituteur. Il siège à l'Assemblée depuis 1997. De 1988 à 1991, il était chef de cabinet du secrétaire d'État à l'Enseignement puis, à partir de 1992, conseiller technique à la cellule porte-parole du gouvernement et au cabinet du ministre du Budget.
• Bernard Cazeneuve, ministre délégué auprès des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes
Le député-maire de Cherbourg de 48 ans était l'un des quatre porte-parole de François Hollande pendant la campagne. Il était rapporteur de la commission de la défense nationale et des armées sur la mise en œuvre et le suivi de la réorganisation de ce ministère.
• Michèle Delaunay, ministre délégué auprès des Affaires sociales, chargé des Personnes âgées et de la Dépendance
Michèle Delaunay, née en 1947, médecin, est députée de Gironde depuis 2007. Son élection avait fait grand bruit: elle l'avait emporté face à Alain Juppé qui, nommé au gouvernement par Nicolas Sarkozy, avait dû démissionner. Le 6 mai, sa circonscription a voté à 59% pour François Hollande: elle a donc de bonnes chances d'être réélue.
• Sylvia Pinel, ministre déléguée au Redressement productif, chargée del'Artisanat, du Commerce et du Tourisme
Sylvia Pinel, née en 1977, est députée du Tarn-et-Garonne depuis 2007. Elle est proche du radical de gauche Jean-Michel Baylet.
• Benoît Hamon, ministre délégué auprès de l'Économie, chargé del'Économie sociale et solidaire
Licencié d'histoire aujourd'hui âgé de 45 ans, Benoît Hamon est entré en politique comme assistant parlementaire en 1991. Il a été élu député européen en 2004, puis conseiller régional d'Ile-de-France en 2010. Depuis 2008, ce membre de l'aile gauche du PS était le porte-parole du parti.
• Dominique Bertinotti, ministre déléguée auprès des Affaires sociales, chargée de la Famille
Née à Paris en 1954, Dominique Bertinotti devient chargée de conférences en Histoire. Candidate aux législatives dans la capitale en 1993, elle sera élue deux ans plus tard, mais comme conseillère municipale, avant de devenir maire du IVe arrondissement en 2001. En 2007 puis aux primaires de 2011, elle s'était engagée au côté de Ségolène Royal.
• Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée auprès des Affaires sociales, chargée des Personnes handicapées
Conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte-d'azur depuis 2009, Marie-Arlette Carlotti avait été élu députée européenne en 1997.
• Pascal Canfin, ministre délégué auprès des Affaires étrangères, chargé duDéveloppement
Ancien journaliste à Alternatives Économiques, Pascal Canfin est à 37 ans député européen écologique, spécialiste des affaires économiques et monétaires. Pendant la campagne présidentielle, il a conseillé la candidate des Verts Eva Joly. Il a aussi été l'initiateur de Finance Watch, une ONG qui entend mener des contre-expertises pour faire face aux lobbies de la finance dans l'élaboration des lois et des normes. Fin 2010, il a lancé avec le collectif «Sauvons les riches» un site internet «jechangedebanque.org» destiné à transférer «notre argent des banques les plus nuisibles vers celles les plus recommandables».
• Yamina Benguigui, ministre déléguée auprès des Affaires étrangères, chargée des Français de l'étranger et de la Francophonie
Yamina Benguigui, 55 ans, est une cinéaste engagée qui s'est distinguée par des films consacrés à la question de l'immigration, à la violence contre les femmes et aux inégalités. Algérienne née en France, elle est élue conseillère du 20ème arrondissement en mars 2008 et nommée dans la foulée adjointe au Maire de Paris Bertrand Delanoë en charge des droits de l'Homme et de la lutte contre les discriminations. Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur et de l'ordre des Arts et des Lettres, elle est également membre de l'Observatoire de la diversité audiovisuelle au Conseil Supérieur de l'Audiovisuel.
• Frédéric Cuvillier, ministre délégué auprès de l'Écologie chargé desTransports et de l'Économie maritime
Né le 9 décembre 1968 à Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuvillier est député du Pas-de-Calais depuis 2007. À l'Assemblée nationale, il est membre de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire. Il est considéré comme un proche de François Hollande, qu'il a soutenu pendant la campagne de la primaire et avec lequel il a cosigné «Le défi maritime français».
• Fleur Pellerin, ministre déléguée auprès du Redressement productif, chargée des PME, de l'Innovation et de l'économie numérique
Née à Séoul, Fleur Pellerin, 38 ans, est diplômée de l'ESSEC et de Sciences Po Paris. En 2000, elle a intégré la Cour des comptes à la sortie de l'ENA, en 2000. Elle était responsable du pôle «Société et économie numériques» au sein de l'équipe de campagne de François Hollande.
• Kader Arif, ministre délégué auprès de la Défense, chargé des Anciens Combattants
Né à Alger en 1959, Kader Arif a été de 1999 à 2008 secrétaire fédéral du PS de la Haute-Garonne. Entré au bureau national en 2000, il a été promu au secrétariat national à partir de 2002. Il est député européen, tête de liste de la circonscription grand Sud-Ouest élu en 2004, et réélu en 2009.

Est-ce le schéma de l'iPad Mini ?


Nec vient de présenter à la FCC (autorité fédérale américaine sur les ondes électromagnétiques) un nouveau schéma de produit qui porterait le nom de KMP7R4D1-1A. Il s'agit d'une tablette de petite taille...Et elle commence à faire couler beaucoup d'encre numérique sur la Toile. Est-ce une tentative de reconquête de marché pour NEC ? Ou tout autre chose...
On ne peut pas dire qu'au niveau des tablettes tactiles, NEC serait l'une des premières firmes constructrices citées. Mis à part la Cloud Communicator présentée au dernier CES, la firme n'est pas très présente dans le secteur.
Alors quand NEC présente les schémas d'un nouveau produit à la FCC, pour validation sur le sol américain, on peut dès lors se poser quelques questions.
Un produit ancien, que la firme n'aurait pas encore fait valider ? Il semblerait que non, le nom de code du dispositif, KMP7R4D1-1A, n'étant apparenté à aucun modèle NEC existant.
Un futur produit pour se ré-introduire sur le marché ? Pourquoi pas. Le KMP7R4D1-1A serait une tablette plutôt intéressante : Wifi, HSDPA et GSM, elle dispose d'un écran 7 pouces (17,5 cm - l'appareil mesurant 222.6 mm), d'un microphone situé à l'avant, comme un écouteur placé sur le heut de l'appareil, l'enceinte principale de la tablette étant située, elle, à l'arrière.
On y voit également l'emplacement d'un capteur photo et/ou vidéo.
Il s'agit donc d'une tablette tactile pouvant faire office de téléphone, et gérant la conversation en VOIP...Le croisement avec les rumeurs faisant état de la sortie d'un éventuel Ipad Mini d'Apple pourrait coïncider,chronologiquement, avec la présentation de ce dispositif devant la FCC. Mais il peut tout autant s'agir d'un hasard de calendrier...D'autant plus qu'esthétiquement, le KMP7R4D1-1A ne reprend pas trop le design des produits marqués de la pomme croquée.
Mais attention, il ne s'agit que d'un schema !
source:www.marxisciences.com

Un cimetiere Maya a ete decouvert au Mexique


Selon la BBC, les nombreux restes humains découverts dans une grotte mexicaine, étudiés par des anthropologues, remonteraient au VIIIe siècle et révèleraient peut-être la présence d’une ancienne nécropole maya, comme pourraient le confirmer d’autres analyses en cours.
Découverts par des agriculteurs dans une grotte de Nuevo Ojo de Agua, dans l’état de Chiapas, dans le sud du Mexique, à une vingtaine de kilomètres de la frontière guatémaltèque, les restes de 167 corps humains avaient un moment fait craindre aux autorités qu’il s’agissait d’un charnier récent, lié à la guerre civile qui enflamma le Guatemala entre 1960 et 1996. D’autant qu’une première série de tests les avait datés, sans plus de précision, "d’au moins 50 ans".
Mais les anthropologues de l’Institut National d'Anthropologie, au Mexique, affirment aujourd’hui que de nouveaux tests ont montré que ces dépouilles datent du VIIIe siècle. Selon eux, les crânes montrent les signes d'une déformation rituelle, typique des communautés indigènes d’il y a 1.000 ans et plus. Une coutume notamment pratiquée par les Mayas, qui ont occupé le pays depuis près de 2.000 ans.
Les scientifiques, qui tentent maintenant de déterminer le sexe, l'âge et la composition ethnique de ces morts, espèrent aussi que les poteries trouvées dans la grotte les aideront à déterminer la communauté à laquelle ils appartenaient.

Decouverte d'un nouveau calendrier Maya


Les résultats de fouilles menées par une équipe américaine dans les ruines d’une cité maya de la région guatémaltèque du Petén font état de la découverte d’une ‘maison des scribes’, aux murs ornés de peintures et d’éléments de calculs calendaires qui semblent concerner des dates bien ultérieures à 2012, année de la fin du monde, selon certains, dans le calendrier maya.    
Découverte il y a près d'un siècle dans la région du Petén, au Guatemala, le tentaculaire complexe de Xultún, où prospérait la civilisation maya entre le Ier siècle avant J.-C. et le IXème siècle après J.-C., a livré de nouveaux secrets aux archéologues de l'Université Colgate, à Hamilton, et de l’Université de Boston, qui y mènent des fouilles financées par le National Geographic.
En effet, les chercheurs ont découvert sur ce site une structure qui contient ce qui semble être un espace de travail pour les scribes de la ville. Ses murs sont ornés de peintures – les premières peintures murales découvertes dans une maison maya – pour le moins étranges. Notamment, une rangée d’hommes en uniformes noirs, de minuscules glyphes rouges et noirs, des centaines de chiffres griffonnés : apparemment des calculs liés au calendrier maya… et s’étendant sur une période de plus de 6.000 ans, soit bien au-delà du fatidique décembre 2012, explique le récit des fouilles publié dans la revue Science et dans le magazine National Geographic.
"Pourquoi se lanceraient-ils dans ces chiffres, si le monde devait arriver à sa fin cette année ?", observe Anthony Aveni, de l'Université Colgate. "Pour la première fois, il nous est donné de voir ce qu’étaient vraiment des registres tenus par un scribe, dont la fonction était de conserver les données ‘officielles’ d’une communauté maya", résume quant à lui William Saturno, de l’Université de Boston.
Des Mayas préoccupés par la fin de leur monde
Mais ce n'est pas le point essentiel de la trouvaille. Parfaitement préservées, les inscriptions découvertes, les plus anciennes de ce type jamais dénichées, permettent d'en apprendre plus sur la société maya et sur les questions qui les préoccupaient. "Nous cherchons sans cesse vers des fins. Les Mayas eux, cherchaient des garanties que rien ne changerait. C'est une toute autre mentalité", ajoute le meneur de l'expédition cité par le National Geographic. Ainsi, plus que la fin du monde, c'est surtout la fin de leur monde qui faisait l'objet de nombreuses interrogations.
Or, à l'époque où les murs ont été ornés au IXème siècle, la région de Xultún connaissait une période d'intense sécheresse et plusieurs villes de la civilisation maya étaient en plein effondrement selon les spécialistes. Des difficultés qui justifieraient les préoccupations qu'évoquent les inscriptions découvertes. Néanmoins, comme le soulignent les membres de l'expédition, il est possible que ceux-ci ne comprennent jamais tout le contexte autour de l'espace de travail qu'ils ont mis au jour.

Liste complète du Cabinet ministériel du nouveau gouvernement Martelly-Lamothe

Ministre des Affaires Sociales et du Travail - Ronsard St-Cyr
Ministre de l'Agriculture des ressources naturelles et du Développement Rural - Thomas Jacques
Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes - Laurent Lamothe
Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des relations avec le Parlement - Ralph Théano
Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé des Droit de l'Homme et de la lutte contre la pauvreté extrême - Marie Carmelle Rose Anne Auguste
Ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes - Yanick Mézil
Ministre de la Culture - Jean Mario Dupuy
Ministre de la Communication - Ady Jean Gardy
Ministre de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle - Réginald Paul
Ministre de l'Économie et des Finances - Marie Carmelle Jean Marie
Ministre de l'Intérieur et des Collectivités Territoriales - Thierry Mayard-Paul
Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique - Jean Renel Sanon
Ministre de la Santé Publique et de la Population - Florence Duperval Guillaume
Ministre du Tourisme - Stéphanie Balmir Villedrouin
Ministre des Travaux Public, Transports, Énergie et Communications - Jacques Rousseau
Ministre de la Planification et de la coopération externe - Josépha Raymond Gauthier
Ministre de la Défense - Jean Rodolphe Joazile
Ministre du Commerce et de l'Industrie - Wilson Laleau
Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l'Action Civique - Jean Roosevelt René
Ministre de l'Environnement - Joseph Ronald Toussaint
Ministre des Haïtiens vivant à l’étranger - Daniel Supplice
Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de promotion de la paysannerie - Marie Mimose Félix

Propos de Michaëlle Jean


L'heure est grave. La Nation n'est pas immortelle, elle agonise. Le pays est à bout de souffle, à bout de tout. Le monde entier assiste, sans plus d'illusion, au spectacle désolant des impasses politiques haïtiennes qui se succèdent à coup de rivalités partisanes et stériles, d'inquisition sur des questions insensées comme celle de la double nationalité, alors qu'Haïti a besoin du concours de toutes ses filles et de tous ses fils, de les voir répondre à l'appel des aïeux, si souvent sublimé, mais si peu suivi, devenu lettres mortes : « l'union fait la force! » De l'union nous n'avons que faire, nous lui préférons la division et les affrontements sans fin. Tant et si bien, que nous n'avons pour force que celle d'enfoncer davantage notre terre et toute une population dans la précarité, l’abjecte pauvreté, la misère, le désarroi.

Il m'arrive, je l'avoue, d'avoir honte de cette pitoyable trahison de nos exploits et de nos conquêtes d'antan. Trahison de nos aspirations les plus nobles à la liberté, l'égalité et la fraternité. Trahison de nos rêves les plus grands de briser toutes les chaînes.

J'ai mal à mon cœur d'Haïtienne d'être interpellée par ceux, sourire en coin, qui tirent la ligne et ne voient plus en Haïti qu'un pays foutu, déliquescent, sans boussole, sans État, sans avenir, un tronc pourri, un monde de corruption et, certains n'hésitent pas à le dire, d'incapables.

J'assistais récemment à une table ronde où le verdict à propos d'Haïti était impitoyable, tant la situation bloquée des derniers mois est accablante. Voir des élus déterminés non pas à se retrousser les manches, mais à sacrifier l'intérêt de l'ensemble sur l'hôtel de l'obstruction systématique, sans retenue, sans foi ni loi, est insoutenable. L'exercice perdure et il est d'une cruelle irresponsabilité. Ce désordre assassine un pays et le plonge dans les ténèbres, dans une confusion telle que des esprits nostalgiques se prennent à regretter l’ordre des anciennes dictatures.

Le mouvement violent des plaques tectoniques n'est rien à côté. On aurait cru cette catastrophe, sans commune mesure, capable de rappeler à la raison et à la discipline.

On espérait un sursaut d'humanité, un pas décisif vers une éthique du partage. Chassez le naturel, il revient au galop. L'équipée est bien relancée dans la médiocrité. Car médiocres nous sommes si nous ne nous ressaisissons pas. Médiocres, si nous n'arrivons pas à réaliser l'unité nécessaire et à mettre de côté l’égoïsme et nos intérêts particuliers. Médiocres, si nous refusons le dialogue et le compromis historique salutaire au nom du bien commun, du pays à refonder, d'une Haïti nouvelle à créer. Médiocres, si nous restons englués dans l'indifférence chronique et la fuite en avant qui nous caractérisent devant l'échec qui pourtant crève cruellement les yeux à chaque carrefour. Médiocres, dans notre manque d'audace, de courage et de cohérence. Médiocres, dans notre complaisance, notre contentement aveugle, et notre fatalisme alors qu'il faut de toute urgence, ensemble, redoubler d'efforts. Médiocres, face à la jeunesse en mal de modèles à suivre et d'opportunités, pour le présent comme pour l'avenir.


Pourtant, il pourrait en être autrement. Nous pourrions montrer ce dont nous sommes capables, cesser de renaître du désespoir, faire preuve de vision, créer de toute notre énergie, de tous nos cœurs et nos cerveaux volontaires, l’espoir. Encore faut-il que nous le voulions. La volonté collective nous fait défaut, elle n'est toujours pas au rendez-vous. Autrement, nous investirions tout pour un gouvernement au plus vite constitué; un État viable; des institutions fortes; une fonction publique remembrée et compétente; un accès universel à des services de santé sur tout le territoire; des écoles et des programmes de qualité avec des maîtres formés; une université d'État remise sur les rails avec un campus dans le Nord à démarrer et d'autres à construire dans chaque région du pays; un système de justice accessible, efficace, indépendant et fiable; une police nationale professionnelle capable de garantir la sécurité des lieux, des personnes et des frontières et de participer au développement; des collectivités plus fortes qui participent de manière décentralisée à la croissance locale, régionale et nationale; des organisations de la société civile incluses dans le mouvement de relève et impliquées dans la recherche de solutions aux problèmes affligeants; une économie diversifiée pour un redressement de la production nationale et la création d’emplois, de leviers et de niches sur tout le territoire; l'agriculture priorisée, la pêche et les métiers de la mer organisés; l'entreprenariat facilité; des lois, des règles, des codes édictés pour la sécurité publique et pour mettre fin au chaos général, à l'incurie dangereusement mortifère; une politique énergétique et de reboisement innovatrice; la propreté et la salubrité partout pour notre plus grande fierté, notre intégrité et notre sens de la dignité; des citoyennes et des citoyens dont on reconnait les droits et libertés, mais qui sont aussi conscients de leurs devoirs.

Il y a exactement un an, un Président démocratiquement élu passait la cocarde à un autre, légitimement choisi lui aussi par la voie des urnes. Le nouveau Président de la République n’aura pas eu la partie facile pour former un gouvernement et le consolider, tant le terrain est miné. Que l’on comprenne qu’empêcher, retarder la formation d’un gouvernement est pur sabotage, irresponsable et suicidaire. Le temps est compté, chaque jour, chaque mois dans l’impasse est un coup de massue asséné à la Nation. Le monde nous regarde non plus désolé, mais décontenancé face à un tel bourbier politique totalement déshonorant. Sans gouvernement, le pays, déjà au bord du précipice, ne se relèvera pas, tous les efforts seront engloutis.

Le pays c'est nous, chacune et chacun d'entre nous. Sa réussite dépend aussi de nous.

Je dis «nous», ne cherchant pas à m’extraire du destin de la terre qui m’a vue naître.

Il est de notre entière responsabilité de montrer ce que nous sommes vraiment capables d’accomplir. 

Michaëlle Jean