mercredi 18 septembre 2013

Être un bon vendeur : Les qualités et indispensables à un bon vendeur

Il existe toutes sortes de vendeurs, et en fait tout le monde peut potentiellement apprendre à devenir un vendeur performant.
Parmi les centaines de milliers de vendeurs que l’on peut trouver, on peut aisément constater que certains réussissent mieux que d’autres. Mais comment font ces super vendeurs ? Quels sont leurs secrets ?
Ces vendeurs ont en effet quelque chose de particulier. Ils ont à la fois des connaissances, des attitudes, des qualités et des compétences qui les mettent au-dessus du lot.
Tout vendeur qui veut se perfectionner et devenir un as de la vente, doit avoir certaines qualités et compétences indispensables. En voici quelques-unes :
Les 10 qualités parmi les plus importantes pour être un bon vendeur.
Une hygiène irréprochable.
Dents, mains et tenue professionnelles propres, sont un minimum. Un vendeur à l’hygiène douteuse ne donne pas envie de le rencontrer, sabote la confiance que le prospect pourrait avoir de lui et anéantit ses chances de succès durable. Si vous êtes déjà dans la vente, n’hésitez pas à demander à votre entourage ou à des clients (si vous travaillez dans une boutique) comment ils vous trouvent à ce niveau-là.
L’optimisme.
Si vous n’êtes pas optimiste, que ce soit dans la vente, ou dans un autre domaine, vous n’irez pas bien loin car votre motivation baissera à la moindre difficulté ou contrariété.
Prenez les problèmes comme de simples obstacles sur votre parcours et donnez-vous le défi de les surmonter. Cela vous rendra plus fort mentalement.
La détermination.
C’est une qualité de vendeur vraiment essentielle. Grâce à elle, vous tiendrez bon jusqu’à ce que vous obteniez les résultats escomptés, quelles que soient les difficultés rencontrées. Comment devenir déterminé ? Écrivez vos objectifs : l’écrit fixerait dans le subconscient tous vos désirs. Relisez-les souvent. Écrivez également toutes vos réalisations, toutes vos réussites, aussi minces puissent-elles vous paraître. Ayez cette note à portée de main pour pouvoir la relire dès que vous sentez de la lassitude ou du découragement.
Le sourire.
« Le sourire s’entend » dit un adage populaire. Alors souriez à vos prospects et à vos clients, même quand vous parlez au téléphone. C’est non seulement beaucoup plus agréable, et cela montre que vous avez confiance en vous et en votre produit ou service. Par ailleurs, cette méthode donne aussi confiance au prospect.
Le sens de l’écoute et l’empathie.
Il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir affaire à un démarcheur indélicat. Si vous ne savez pas écouter et entendre avant de vendre, vous vendrez très peu dans votre carrière de vendeur, voire rien du tout. C’est peut-être une des qualités les moins évidentes à acquérir, mais sans aucun doute une des plus essentielles. Si vous ne deviez vous améliorer que sur un point unique, choisissez celui-ci.
La force de conviction et de persuasion.
Si vous-même n’êtes pas convaincu par ce que vous vendez, là aussi, vous ne vendrez pas et irez de frustrations en déceptions. Pour éviter cela suivez une règle très simple, mais tout aussi importante : engagez-vous dans une entreprise dont vous partagez les valeurs et vendez des produits en lesquels vous croyez et idéalement que vous utilisez. Ce sera une de vos meilleures armes de vente. Cela est d’autant plus vrai si vous êtes vendeur indépendant.
La diplomatie.
Comment vendre efficacement si vous ne savez pas utiliser des talents de diplomate pour résoudre des conflits naissants ou existants ? Si vous pensez que vous manquez de diplomatie ou que vous pourriez vous améliorer à ce niveau, faites-vous conseiller ou suivez un stage.
La maîtrise de soi.
C’est une qualité complémentaire à la diplomatie. Savoir vous maîtriser vous évitera bien des désagréments inutiles.
La flexibilité.
Un autre point important est de savoir reconsidérer votre point de vue, repousser un rendez-vous, concéder des avantages supplémentaires, accepter un mode de paiement inhabituel ou en proposer plusieurs. En gros, vous devez vous adapter aux besoins de votre client ou futur client.
Le sens du service.
« Monsieur Untel est tellement sympathique ! Il m’offre régulièrement des cadeaux, me demande des nouvelles de mon fils malade, et me demande souvent si j’ai besoin de quelque chose. J’aime beaucoup travailler avec lui ». C’est le genre de phrase que l’on entend d’un client satisfait, fidélisé et à qui un vendeur offre un service de qualité.
L’imperméabilité au rejet.
Les personnes qui ont le plus de succès, dont certaines ont une grande renommée ont souvent du surmonter un grand nombre de rejets avant de pouvoir atteindre leur but. Bien que vous puissiez réussir certaines ventes rapidement, de manière très aisée, sachez que plus que vous aurez de rejets, plus vous vous perfectionnerez, et meilleur vendeur vous deviendrez.
5 compétences indispensables pour être un bon vendeur
De la même manière que pour les qualités clés à avoir dans le métier de vendeur, ils vous faut aussi acquérir certaines compétences. Vous acquérez l’essentiel dans une formation en vente et sur le terrain. En voici 5 à retenir :
·         Connaissez sur le bout des doigts votre produit ou service
·         Connaissez votre concurrence et l’environnement dans lequel votre marché évolue.
·         Apprenez comment vendre.
·         Sachez négocier.
·         Soyez organisé.
Enfin élargissez votre zone de confort : apprenez, faites ou proposez des choses inhabituelles et intégrez-les à vos habitudes.

Plus vous ferez cet exercice, plus vous maîtriserez de nouvelles compétences professionnelles et personnelles, et plus vous aurez confiance en vous et deviendrez un vendeur professionnel et performant.

samedi 27 avril 2013

Sommet AEC_ Déclaration de Petion-Ville, Haiti

Les Chefs d'État et de Gouvernement des États, Pays et Territoires de l'Association des États de la Caraïbe (AEC), réunis à Pétion Ville, Haïti, le 26 avril 2013 :

Fidèles aux principes et aux objectifs définis dans la Convention créant l'AEC ;

Réaffirmant notre engagement à l'égard de la Déclaration de Principes et son Plan d'action émanant du Premier Sommet historique des Chefs d'État et/ou de Gouvernement de l'AEC, tenu à Port d'Espagne, République de Trinité-et-Tobago, les 17 et 18 août 1995, et des priorités identifiées en vue de promouvoir la coopération régionale et la coordination entre les États Membres et Membres Associés de l'AEC ;

Réaffirmant notre engagement à l'égard de la Déclaration du Deuxième Sommet tenu à Santo Domingo, République Dominicaine, les 16 et 17 avril 1999, qui a analysé les progrès réalisés par l'AEC depuis Port d'Espagne et Saint Domingue et défini les perspectives de la région de la Caraïbe pour le XXIe siècle ;

Réaffirmant notre engagement à l'égard de la Déclaration du Troisième Sommet tenu sur l'île de Margarita, République Bolivarienne du Venezuela, les 11 et 12 décembre 2001, qui a promu la consolidation d'une identité caribéenne que permettrait le renforcement de l'AEC comme forum de consultation, de concertation et de coopération ;

Réaffirmant notre engagement à l'égard de la Déclaration du Quatrième Sommet tenu le 29 juillet 2005 dans la Ville de Panama, République du Panama, reconnaissant le moment propice à la réflexion quant à l'évolution de l'AEC, ses réalisations, ses défis et son avenir à l'occasion de son Dixième anniversaire ;

Déclarons que :

1. Nous sommes réunis dans le but de ratifier la vision fondatrice de l'Association, et de nous engager à consolider et revitaliser cette dernière pour que nos efforts permettent la mise en oeuvre de politiques, programmes et projets de coopération couronnés de succès orientés vers le renforcement et l'unification de la Grande Caraïbe.
2. Nous sommes décidés à maintenir l'importance de notre Association en tant qu'organe de consultation, de concertation et de coopération, tout en soulignant la pertinence de son travail dans les domaines du commerce, du tourisme durable, des transports et la réduction des risques de catastrophe en vue de conserver sa place sur la scène internationale actuelle marquée par le multilatéralisme et le régionalisme.

3. Nous reconnaissons que la diversité culturelle de la région de la Caraïbe est une grande richesse, et de ce fait, nous nous engageons à accroître nos efforts en faveur de la préservation de notre identité culturelle, afin de protéger et de promouvoir ses expressions, étant conscients que la culture, dans ses différentes manifestations constitue une des bases fondamentales de la coopération au sein de la Grande Caraïbe. A cet égard, nous accueillons la tenue du Festival d'Art de la Caraïbe « CARIFESTA XI » du 16 au 25 août 2013 en République du Suriname sur le thème « Culture pour le développement, la célébration de notre diversité et la promotion du rôle central de notre culture dans le développement économique, social et humain ». Nous convenons que cet événement est une opportunité pour l'expression et la célébration de la grande richesse culturelle et de la diversité dans la région de la Grande Caraïbe.

4. Nous réitérons la volonté d'accomplir les mandats de nos Sommets antérieurs et de travailler en vue de stimuler la coopération dans les domaines du patrimoine culturel, de l'éducation, de la science et de la technologie dans la Grande Caraïbe.

5. Nous reconnaissons les réalisations de l'AEC ainsi que son esprit d'entreprise. C'est pourquoi il importe de continuer à renforcer l'Association dans sa capacité de réunir tous les pays et territoires, en vue de la consolider au niveau régional et, dans ce but, promouvoir l'utilisation de nouvelles technologies de l'information.

6. Nous réaffirmons le besoin d'avoir une stratégie qui permettrait aux programmes et projets de l'Association de converger vers l'objectif principal de produire des résultats tangibles ayant un impact net sur le développement régional.

7. Nous réitérons notre conviction que la démocratie, fondée sur la participation populaire, le développement économique et social équitable, le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, et le respect de la règle de droit - constitue le principe essentiel qui est à la base de la gouvernance de nos États et territoires.

8. Nous réitérons notre soutien aux principes de la Charte des Nations Unies, y compris, la souveraineté des nations, le respect de leur intégrité territoriale et la non-ingérence dans leurs affaires internes, et réitérons de même le droit de chaque peuple de définir dans la paix, la stabilité et la justice son propre système politique.

9. À cet égard, nous réitérons notre appel au gouvernement des États-Unis d'Amérique à mettre fin à l'application de la Loi Helms-Burton, conformément aux 20 résolutions pertinentes, approuvées par l'Assemblée générale des Nations Unies, sa plus récente étant Ref. A/RES/67/4, novembre 2012, intitulée «Nécessité de mettre fin à l'embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis d'Amérique contre Cuba - Rapport du Secrétaire général (A/67/118)», et à en finir avec l'embargo économique, commercial et financier à l'encontre de Cuba.

10. Nous réaffirmons notre condamnation de tous les actes de terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, où qu'ils soient commis, et quels qu'en soient les auteurs. Nous nous engageons à continuer à renforcer la coopération entre les Etats, afin de prévenir, réprimer et éliminer de manière efficace cette menace.

11. Nous rejetons fermement les évaluations, listes et certifications unilatérales, particulièrement celles faisant allusion au terrorisme, au trafic de drogue, au trafic humain et autres de nature similaire.

12. Nous exprimons notre engagement envers Communauté d'États latino-américains et caribéens (CELAC) créée en février 2010 sur la Riviera Maya, Mexique, nous réaffirmons la vigueur des accords adoptés dans la déclaration et le plan d'Action de Caracas, y compris ses Statuts du 3 décembre 2011 dans le cadre du sommet de fondation de la CELAC à Caracas, Venezuela et la déclaration du premier sommet de la CELAC adoptée le 28 janvier 2013 à Santiago de Chile.

13. Nous reconnaissons l'engagement exprimé par les Chefs de gouvernement de la CARICOM lors de leur 23e Réunion intersessionnelle, tenue les 8 et 9 mars 2012 au Surinam, envers le processus CELAC, et saluons les efforts de la CARICOM pour promouvoir et faire avancer les initiatives d'intégration dans la région.

14. Nous insistons aussi sur la reconnaissance de l'AEC par le conseil des Relations extérieures et communautaires de la CARICOM (COFCOR, selon son sigle en anglais) dans le cadre de sa 15e Réunion en mai 2012, où il s'est engagé à renforcer ses relations avec l'Association et à poursuivre une collaboration proche et une participation active.

15. Nous reconnaissons les efforts d'intégration déployés dans la région, comme la Communauté de la Caraïbe (CARICOM), le Système d'Intégration d'Amérique Centrale (SICA), l'Organisation de la Caraïbe Orientale (OECO), l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique - Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP), le PETROCARIBE, le Projet d'Intégration et de Développement Méso-américain et l'Alliance du Pacifique, Union des nations sud-américaines (UNASUR) ainsi que les autres schémas d'Intégration à fort contenu social, fondés sur les principes de justice sociale, de complémentarité et de coopération.

16. Nous reconnaissons l'établissement de l'Union Economique de l'Organisation des Etats la Caraïbe Orientale (OECS-EU) et l'inauguration subséquente de l'Assemblée régionale de l'OECO, à Antigua et Barbuda, au mois d'août 2012.

17. Nous reconnaissons les efforts de soutien et de solidarité de la communauté internationale envers Haïti, et nous l'incitons à remplir les engagements pris en faveur des efforts de développement et de reconstruction sociale et économique en accord avec les intérêts et décisions du Gouvernement d'Haïti.

18. Nous prenons note des résultats de la 24e Réunion Intersessionnelle de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté de la Caraïbe (CARICOM) qui a eu lieu les 18 et 19 février 2013 en Haïti.

19. Nous rappelons notre engagement pour la préservation de la Mer des Caraïbes en tant que patrimoine commun des peuples de la région et considérons fondamentaux le maintien et la consolidation de la Commission de la Mer des Caraïbes. Nous reconnaissons des contributions dans ce sens de la part des États Membres de l'AEC, notamment de la Barbade, pendant son mandat de présidente de ladite Commission ; et des Pays Observateurs et institutions qui ont collaboré étroitement avec la Commission. Nous nous réjouissons du soutien global et de la reconnaissance dont bénéficie la Commission de la Mer des Caraïbes, et notamment la mention qui en a été faite dans le Rapport de l'Équipe de haut niveau sur la Durabilité mondiale de l'ONU au mois de janvier 2012.

20. Nous réaffirmons l'importance de la Mer des Caraïbes en tant que ressource pour le développement économique et le bien-être de nos peuples, ainsi que celle de l'accord en vue de continuer à soutenir les efforts de l'AEC pour développer et mettre en œuvre les initiatives régionales pour la protection et la préservation de ce patrimoine.

21. Nous reconnaissons que l'environnement international est enrichi par un nombre croissant d'organismes régionaux et internationaux, qui offrent de nouvelles possibilités pour ouvrir de nouveaux horizons afin d'entamer des consultations et de gérer la coopération et le financement. L'AEC doit profiter de cette conjoncture pour renforcer ses relations avec ses homologues existants, et intensifier ses efforts pour développer de nouvelles relations en vue d'accroître la coopération. À cette fin nous encourageons le Secrétaire Général à profiter pleinement de ces nouvelles possibilités à travers la pleine exploitation des ressources du Secrétariat.

22. Nous demandons la mise en œuvre immédiate, par le Conseil des Représentants Nationaux du Fonds Spécial, de l'accord 9/13 dérivé de la XVIIIe Réunion Ordinaire du Conseil des Ministres de l'AEC pour le renforcement des aspects institutionnels, budgétaires et organisationnels du fonds spécial en vue de l'accomplissement de ses objectifs.

23. Nous reconnaissons la vulnérabilité des États Membres face aux catastrophes et leur impact négatif sur les efforts destinés à parvenir au développement durable. Il est donc convenu que la meilleure voie pour faire face à cette vulnérabilité est d'incorporer la gestion intégrée des risques à tous les niveaux de la planification publique de nos pays, y compris la gestion de la coopération régionale et internationale.

24. Nous rappelons et ratifions l'actualisation et la reconduction du Plan d'Action de Saint-Marc, et ses 27 points définis à l'occasion de la Conférence de haut niveau sur la Réduction des Catastrophes de l'Association des États de la Caraïbe, qui s'est tenue en novembre 2007 à Saint-Marc, République d'Haïti, en tant que guide du Programme de travail de l'AEC dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes.

25. Nous reconnaissons que les phénomènes naturels tels que les ouragans, les tempêtes tropicales, les inondations et les sécheresses, entre autres, dont l'ampleur et la fréquence ont tendance à augmenter en raison des effets du changement climatique, provoquent des catastrophes dans la Région de la Grande Caraïbe, en raison du haut niveau d'exposition et de vulnérabilité de ses communautés, et ont de graves répercussions sur les économies de nos pays. Par conséquent, nous nous engageons à continuer à encourager les actions en faveur de la réduction des risques de catastrophes et de l'adaptation au changement climatique. Nous sommes d'accord sur le fait que les gouvernements doivent jouer un rôle décisif en promouvant et en facilitant la production et l'utilisation de produits, d'outils et de processus éco-efficaces et respectueux de l'environnement lors des interventions, des opérations de réhabilitation et de la gestion des risques de catastrophes.

26. Nous reconnaissons et soutenons la collaboration étroite entre l'AEC et les organisations régionales spécialisées, comme l'Agence Caribéenne de Gestion des Urgences en cas de Catastrophe (CDEMA), le Centre de Coordination pour la Prévention des Catastrophes Naturelles en Amérique Centrale (CEPREDENAC), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau des Nations Unies pour la Réduction des Risques de Catastrophes (UNISDR), la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), ainsi que l'Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS), entre autres.

27. Nous reconnaissons l'importance d'établir des mécanismes pour faciliter et simplifier l'envoi, la réception, et la distribution de l'aide humanitaire dans chaque pays en cas de catastrophes, dans le cadre de l'ordonnance juridique établie par chaque pays. Par conséquent, nous nous engageons à réaliser des activités qui permettent de renforcer la coordination de la gestion des actions en cas de catastrophes et au profit de ceux qui en sont victimes. Dans le cadre de nos capacités et de nos ressources, nous continuerons à nous efforcer de faire face de manière efficace et opportune aux risques auxquels nous sommes exposés.

28. Nous recommandons le renforcement des différents moyens de transport terrestres, aériens et maritimes, ainsi que la connectivité aérienne et maritime, qui contribueront à l'unification des nations de la Grande Caraïbe. À cet égard, nous soulignons l'entrée en vigueur le 19 septembre 2008 de l'Accord de Transport Aérien entre les États membres et Membres Associés de l'AEC. Par ailleurs, nous reconnaissons et soulignons l'importance de l'adoption du projet de «Cartes des Routes maritimes de la Grande Caraïbe. Parallèlement, nous reconnaissons l'importance considérable de la « Stratégie maritime portuaire de la Caraïbe», proposée pour disposer d'un secteur maritime compétitif et capable de satisfaire aux exigences du commerce extérieur de la Grande Caraïbe.

29. Nous encourageons et soutenons l'incorporation du genre comme thème transversal, dans les politiques ainsi que les plans et actions concernant les programmes prioritaires de l'AEC.

30. De même, nous continuons à stimuler les politiques d'intégration sociale, en particulier en faveur de l'enfance, de la jeunesse, des personnes à capacités différentes et les personnes âgées.

31. Nous exhortons les États Membres qui ne l'ont pas encore fait à ratifier la Convention créant la Zone de Tourisme Durable de la Caraïbe (ZTDC) et son Protocole afin que les deux instruments puissent entrer en vigueur. Par ailleurs, nous nous engageons à accélérer la mise en œuvre de leurs engagements dans le cadre de la ZTDC. Nous estimons que cette initiative promouvra les progrès réalisés par la Grande Caraïbe vers l'inclusion des principes de développement durable dans la planification touristique intégrée à l'échelle mondiale.

32. Étant donné le mandat de l'AEC, en ce qui concerne la question du commerce et l'intention des Chefs d'État de la Caraïbe de créer un espace économique consolidé dans la région de la Caraïbe; et compte tenu de l'état actuel du système commercial mondial, nous soutenons les efforts de notre organisation, afin d'accroître les échanges commerciaux et les investissements dans la région de la Grande Caraïbe. A cette fin nous encourageons à maintenir la relation de collaboration et de consultation entre l'AEC et les observateurs fondateurs liés au développement économique, tels que la Commission Economique pour l'Amérique Latine et la Caraïbe (CEPALC), le Système Économique Latino Américain et Caribéen (SELA), entre autres. Dans ce sens, ils reconnaissent le besoin de faciliter un mouvement accru de personnes entre et au sein des Etats membres de l'AEC.

33. Nous soulignons l'importance toute particulière de stimuler le commerce des services entre les pays membres, comme une contribution importante à la création de l'espace économique consolidé, ce pourquoi il faudra identifier les possibilités d'offres et de demandes dans la région et promouvoir des actions qui permettent d'accroitre les opportunités et la diversification des échanges commerciaux au sein de l'Association.

34. Nous reconnaissons l'initiative du Gouvernement de la République de Trinité-et-Tobago afin de promouvoir le progrès économique de la région, par la création d'un Processus de Convergence structuré dont les objectifs soient une plus grande facilitation de la circulation des capitaux et services, promouvoir l'établissement de dispositions visant a protéger les investissements dans la région, l'intégration des marchés de capitaux, le développement des infrastructures pour améliorer la logistique et explorer avec les institutions financières internationales la réorientation de leurs politiques pour appuyer les pays moins développés face aux mouvements brusques de l'économie internationale et maintenir la stabilité macroéconomique.

35. Nous reconnaissons l'importance des PME, comme l'un des facteurs qui peuvent contribuer au processus de reprise économique dans la région par leur capacité à promouvoir l'emploi et les opportunités de marché. Par conséquent, les mécanismes de dialogue devraient être encouragés entre nos organismes spécialisés dans ce domaine, afin de bénéficier du partage de ces expériences et des bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves dans la région, pour être partagées si nécessaire.

36. Nous accueillons avec satisfaction la volonté des régions françaises de la Caraïbe de devenir Membres Associés de l'AEC en leur nom propre, et nous nous félicitons de leur participation active aux différents comités de l'Association.

37. Nous nous réjouissons de l'élection en février 2012, du Secrétaire Général de l'Association des États de la Caraïbe, Dr Alfonso David Múnera Cavadía, en février 2012, et nous sommes confiants dans sa gestion qui, au vu des efforts réalisés jusqu'ici, profitera à notre Association.

38. Nous exprimons au Gouvernement et au peuple de la République Bolivarienne du Venezuela, notre peine profonde et sincère quant au décès prématuré du président, M. Hugo Rafael Chávez Frías, le 5 Mars 2013. Le Président Hugo Chavez a toujours fait preuve d'un profond respect et amour pour les pays de la Grande Caraïbe. Nous le remercions et reconnaissons son engagement avec la région et son effort pour construire des voies solidaires de coopération, contribuant ainsi a améliorer la qualité de vie de nos peuples, renforçant l'intégration et resserrant les liens d'amitié entre nos gouvernements.

39. Nous exprimons à l'occasion de ce Ve Sommet notre admiration pour la nation haïtienne. Le monde a une dette de gratitude envers le peuple haïtien, qui fut le premier à abolir totalement l'esclavage, offrant ainsi la possibilité de devenir citoyens à tous les êtres humains.

40. Nous manifestons notre gratitude la plus profonde au Président de la République d'Haïti, Son Excellence Monsieur Michel Joseph Martelly, au Gouvernement et au peuple haïtiens de leur accueil chaleureux et de leur hospitalité généreuse mise en évidence durant la tenue de ce Ve Sommet des Chefs d'État et/ou de Gouvernement de l'Association des États de la Caraïbe.

En vue de la matérialisation des principes et des objectifs exprimés dans la présente Déclaration, nous convenons d'adopter le Plan d'Action ci-joint et enjoignons le Conseil des Ministres, conformément à l'Article 8 de la Convention constitutive de l'Association des États de la Caraïbe, d'assurer le suivi et d'évaluer la mise en oeuvre dudit Plan d'Actions, lors de sa prochaine Réunion ordinaire dans les plus brefs délais.

jeudi 21 mars 2013

La Protection Sociale en Haiti


Introduction
La protection sociale consiste, une certaine mesure, en un ensemble de mécanismes développé par une collectivité pour protéger et sécuriser les citoyens contre les risques sociaux occasionnant une perte de revenus. La première tentative d’introduction de la protection sociale en Haïti est   l’initiative de la sœur du Président haïtien Sténio VINCENT qui fit instituer de façon discrète une caisse d’assistance appelée "Providence des Humbles". Le décret du 9 Décembre 1938, modifié par celui du 28 Avril 1939 consacre l’existence de cette caisse d’assistance. Cette caisse d’assistance, appelée par la suite de Caisse d’Assistance Sociale (CAS), est devenue aujourd’hui Direction d’assistance Sociale (DAS) et est appelée à octroyer une allocation aux personnes démunis enregistrées.
Extension de la protection sociale haïtienne    
            La protection sociale haïtienne va connaitre une première extension avec une première proposition de loi, rédigé par Jean Martelly Lescouflair, sur la mise en place de l’Institut d’Assurance Sociale d’Haïti qui devrait répondre aux revendications du premier congrès national du travail en 1949. Une loi promulguée le 10 Octobre 1949 va créer l’Institut d’Assurance Sociale d’Haïti (IDASH) qui était responsable d’administrer les assurances sociales. La  loi du  12 Septembre 1951 concerne l’organisation de l’IDASH. N’étant fonctionnel que pendant quelques mois en 1950, l’IDASH réapparait en 1961 et était appelé à coiffer l’ensemble des régimes du pays couvrant les risques sociaux. Cette loi stipule que "le Régime des assurances sociales s’applique obligatoirement à tous les salariés et a pour but d’apporter aux travailleurs et à leurs familles une protection efficace contre les risques d’accident du travail, de maladie, d’invalidité et de maternité". L’IDASH, étant considéré comme une division technique et administrative de la Direction Générale de la sécurité sociale sera remplacée en 1967 par l’Office d’Assurance Accident du Travail Maternité et Maladie (OFATMA).
            La protection sociale va connaitre une extension considérable avec l’introduction de la sécurité sociale  en Haïti, suite  à des pressions internationales. Le décret du 8 Novembre 1965 vient de créer, suivant un partenariat public privé entre l’Etat haïtien et la banque commerciale d’Haïti (BCH), l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA). Un arrêté  datant du 28 Août 1967 crée le Département des Affaires Sociales et du Travail. Cette loi crée également l’Office d’Assurance Accident du Travail Maternité et Maladie (OFATMA) et fixe les attributions des différents organes dépendants dudit Département. Le décret du 28 Mars 1968 vient d’établir les modalités d’application de la loi du 28 Août 1967 en ce qui concerne l’assurance vieillesse obligatoire.
                          La protection sociale va connaitre une extension une autre extension avec la création, de l’Entreprise Publique de Promotion Logements Sociaux (EPPLS) le 26 Novembre 1982.  L’EPPLS a pour mission de promouvoir et de réaliser des programmes de logement sociaux à effet répétitif dans le respect des règles de l’équilibre financier. Il y avait, déjà l’expérience de l’Office d’Administration des cités ouvrières (OACO) qui avait appelé à contrôler le logement, qui se transformait quinze ans après, en Office National du Logement (ONL). Il y avait, parallèlement en 1974, la Banque de Logement qui visait la promotion de classes ouvrières à revenu moyen.
              Il faut aussi citer d’autres instituions publiques ou privées offrant  à la population haïtienne ou à des   secteurs spécifiques des services sociaux équivalents à ceux offerts par ces institutions. Il y a la pension civile qui, relevant du Ministère de l’Economie et des Finances, distribue la pension de retraite aux employés du secteur public et ceux des organismes publics autonomes non couvert par le régime particulier de pension de retraite. Il y a également le fond de pension des Forces Armées d’Haïti. Il y a aussi les fonds de pension des entreprises publiques autonomes (EDH, APN, Téléco, les banques de l’Etat etc.) et de certaines entreprises privées (les banques commerciale, les compagnies pétroliers etc.). Il y a enfin les compagnies d’assurances privées qui offre des services d’assurances maladie, de vieillesse etc.
La sécurité sociale Haïti,  malgré l’existence de certains régimes, n’est pas, jusqu’à nos jours,  en mesure de s’ériger en système garantissant le droit à  la sécurité sociale, malgré  que la constitution haïtienne du 29 Mars 1987 reconnaisse, dans son article 22, le droit à la sécurité sociale de tous les citoyens. Les régimes de sécurité sociale haïtienne ne sont même pas conscients de la responsabilité que confère l’article 35 de cette constitution d’établir un système de sécurité sociale.

Problématique de l’extension de la securite sociale en Haïti
              La position du problème de l’extension de  la sécurité sociale en Haïti s’explique fonction de son  l’évolution, malgré la reconnaissance par la constitution en vigueur en Haïti du droit des citoyens à la sécurité sociale, le respect d’un tel droit reste encore loin d’être effectif. Apres plus de quarante (40) ans d’expérience, la sécurité sociale haïtienne est encore au stade d’expérimentation. Elle est accessible à moins de cinq pour cent (5 %) des travailleurs.  Moins de Vingt pour cent (20 %) de travailleurs du secteur privé formel l’ont bénéficié des services offerts par les régimes de sécurité sociale.
              Le problème  de l’extension de  la sécurité sociale en Haïti s’explique également, en raison de l’absence d’une volonté réelle de l’Etat haïtien de protéger de sécuriser les citoyens contre les risques sociaux. 
              Le problème de l’extension de  la sécurité sociale en Haïti s’explique aussi en raison de l’absence d’une certaine attitude de respect du droit de la sécurité sociale, nécessaire à la construction d’un système réel de sécurité sociale juridiquement viable.
De plus,  Le problème du développement de  la sécurité sociale en Haïti s’explique par le non application et la désuétude de la législation sociale haïtienne.
La faiblesse des institutionnelle de organismes ayant la responsabilité de  garantir le droit à la sécurité sociale est un facteur explicatif essentiel du problème de l’extension de  la sécurité sociale en Haïti.
Le problème de l’extension de  la sécurité sociale en Haïti est d’autre en plus marquant que le Bureau International du travail (BIT) a dépêché en Haïti en Mars 1980, sur demande du Ministère des Affaires Sociales et du Travail, l’expert Giovanni Tamburi pour évaluer les régimes de Sécurité sociale haïtiens. Dans un rapport produit, dans le cadre son analyse des assurances sociales d’Haïti,  M. Tamburin recommande de ne pas légiférer à nouveau en matière sécurité sociale sans être pratiquement certain que toute nouvelle va être effectivement et rapidement appliquée. 
En 1983, la BIT a dépêché à nouveau un autre expert Giovanni Depolo qui avait pour tache de d’identifier les problèmes confrontés par la sécurité sociale haïtienne pour y apporter de solutions. Les termes de référence fixés dans le cadre de cette étude visaient à actualiser la législation haïtienne en matière d’assurances sociales et étudier les modes d’application par étapes des assurances dans une forme unique. Tenant  compte des rapports de ces deux (2) experts, ils ont tous deux (2)  eu le même constat que la sécurité sociale haïtienne ne se construit pas suivant un schémas planifié et articulé, mais en fonction des intérêts politiques.
La situation s’est empirée davantage au point que les régimes de sécurité sociale haïtien sont livrés entre les mains des Directeurs Généraux puissants qui décident à leur guise de l’orientation politiques et parfois personnelles à donner aux régimes et utilisent les fonds des assurés comme bon leur semble.  

Proposition de réforme de la Sécurité sociale haïtienne
La réforme de la sécurité sociale haïtienne, nécessite en l’adoption de nouvelles lois :
-           créant de nouveaux organismes répondant aux critères minima d’un système de sécurité sociale moderne,
-          donnant lieu à  nouvelle forme d’organisant la sécurité sociale,
-          sur le fonctionnement de la nouvelle sécurité sociale.

Organisation de la sécurité sociale

Organisme de tutelle: Secrétairerie d’Etat à la Sécurité sociale, qui prendra toutes mesures utiles afin d'assurer l'information générale des assurés sociaux". Il sera chargé de :
-           veiller au bon fonctionnement du système tout en assurant la mise à jour régulière de la législation sociale.
-          D’approuver la loi de finance de la Sécurité sociale avant sa déposition à la chambre législative.
Il dispose d’un droit de véto.
Structure administrative
Conseil d’administration de la Sécurité sociale Haïtienne (CASSH), créé par décret,
C’est un conseil tripartite composé de  3 représentants de l’Etat,  3 représentants du patronat et 3 des organisations  syndicales/Travailleurs. Il aura comme attributions :
-          Etablir de règlement de fonctionnement,
-          Préparer, de concert avec le Directions Générales, la loi de finance de la Sécurité Sociale
-          Approuver les états financiers et plans de développement des régimes de sécurité sociale etc.
Les Conseils de direction, constitué des Directeur Généraux et des Directeur Généraux Adjoints nommés par décret,  des  Directeurs de section nommés par les Directeur Généraux. Les attributions des conseils de direction sont partagées :
-          Les Direction Générales : prises de décisions au bon fonctionne des organismes de régimes de sécurité sociale
-          Directions sectorielles : conception et planification des décisions





Différents services:
Catégorisation :
-          services d’expertise
-          services généraux
-          services  de coordination
Attribution : Exécution de décisions
Personnel de soutien
Fonctionnement de la sécurité Sociale

Les régimes de sécurité sociale vont fonctionner de manière  à : affilier tous les salariés sans exclusion,  recevoir les cotisations sociales et   verser des  prestations aux assurés sociaux. Pour  être fonctionnel le système de sécurité sociale va met en place  un système : d’affiliation d’assurés sociaux, de  recouvrement de cotisations sociales et  système de versement de prestations sociales.
Affiliation d’assurés 
L’affiliation d’assurés sociaux consiste en la mise en œuvre d’un régime légal chargé d’affilier des assurés sociaux  en fonction des critères légalement définis.
Système d’affiliation d’assurés
Adhésion d’entreprise
            Elle consiste  à contraindre les entreprises  à rattacher  ses employés aux régimes de sécurité sociale.
Affiliation d’assuré
            Le fait  par un salarié d’être assuré dans un régime de sécurité sociale.
Couverture de la sécurité sociale
            La couverture contre  les risques sociaux affectant les revenus des salariés. Choix méthode de couverture qui vise à la création d’un système universelle générale unique s’appliquant à tous les citoyens haïtiens et  les résidents.
            Donc la Sécurité Sociale va remplir sa fonction de couverture qui est à la fois verticale et horizontale.
            Verticale, parce qu’on va continuer les risques sociaux déjà couverts pour couvrir progressivement le maximum de risques sociaux possible. 
            Horizontale, parce qu’on va continuer avec secteur formel pour s’étendre progressivement à toute la population.
Recouvrement de cotisations sociales 
            Le recouvrement de cotisations sociales  consiste en la mise à en place d’un nouveau régime légal chargé de collecter  les recettes de la sécurité sociale.

Définition de cotisations sociales
            Cotisations versées par les salariés et leurs employeurs sur des comptes individuels tout au long de leur carrière professionnelle en  vue d’obtenir le droit à des prestations sociales. Le financement des prestations sociales d’un régime de sécurité sociale sera basé sur les cotisations sociales assises sur la rémunération des salariés et des non salariés,

Distribution de prestations sociales 
Le versement de prestations sociales  consiste en la mise à en place d’un nouveau régime légal chargé de redistribuer les recettes de la sécurité sociale.


Définition de Prestations sociales
La prestation sociale est un montant brut  ou allocation accordé par un régime de sécurité sociale, tenant compte de la catégorie de prestations sociales et des conditions d’éligibilité de chacune des catégories de prestations sociales.

Gestion des fonds 
            La Gestion des fonds consiste en la mise à en place d’un régime légal chargé de gérer et d’administrer les cotisations sociales. Elle vise à :
-          assurer l’équilibre cotisations/prestation.
-          Constituer des réserves en accumulant des ressources au cours des périodes favorables en vue de les utiliser lors des périodes de déséquilibre.
Conclusion
Les travailleurs haïtiens, n’ayant pas accès à des informations technico-légales sur le bien fondé d’un système de sécurité sociale, sont loin d’arriver à un niveau de conscience sociale pouvant les amener à faire valoir leur droit à la sécurité sociale au moyen d’instruments et de mécanismes légaux universellement reconnus. Se sentant souvent lésés dans leur droit à des services sociaux viables et efficaces, n’ayant pas d’organismes de défense du droit de la sécurité sociale  en Haïti, ils s’arrangent parfois avec les patrons soit  pour ne pas affilier, soit pour suspendre leur affiliation ou pour diminuer leur participation aux régimes de sécurité sociale.       
Les travailleurs, exposés aux conséquences des risques sociaux, compte tenu du fonctionnement de la Sécurité Sociale haïtienne, sont voués à la pauvreté extrême. Le fonctionnement des régimes de sécurité sociale haïtiens correspond-il à l’idée qu’on se fait générale de la sécurité sociale ?   L’inaccessibilité de la majeure partie des travailleurs haïtiens à la Sécurité sociale n’affecte pas seulement les travailleurs, mais également leurs familles.